Défibrillateur cardiaque
Mise à jour 04/2021
Depuis un décret du 4 mai 2007, toute personne est autorisée à utiliser les défibrillateurs automatisés externes (DAE).
La commune de Dénat s'est équipée d'un de ces appareils.
Le défibrillateur automatisé externe se trouve à l'intérieur de la Salle Robert Raynal, à proximité de l'entrée.
Quels sont les principes de la fibrillation ?
Des mouvements réguliers du cœur permettent au sang de circuler dans le corps humain, apportant ainsi aux cellules l'oxygène nécessaire à leur fonctionnement.
A la suite de certaines conditions d’efforts, de maladies, de différents facteurs biologiques ou d’accidents, les signaux électriques pilotant le cœur peuvent se dérégler et commander des mouvements désordonnés et très rapides : c’est la fibrillation. Dans ces circonstances, le cœur n’assure plus sa fonction de pompage et les cellules de l’organisme sont détériorées par l’absence d’oxygène. Des dommages irréversibles et la mort peuvent alors survenir très rapidement.
Lorsqu’un cœur est en fibrillation, on peut lui imposer de reprendre un rythme normal en lui envoyant un choc électrique important. Ceci provoque une réinitialisation des influx électriques reçus par le cœur afin de lui permettre de retrouver un rythme régulier qui lui permettra d’assurer à nouveau la fonction de pompage.
Ce choc est délivré par un appareil spécial, le défibrillateur, par l’intermédiaire de deux électrodes placées sur le corps de la victime en des endroits précis qui favorisent la traversée du cœur par le courant électrique.
Si la défibrillation est effectuée rapidement (dans les toutes premières minutes après le début de la fibrillation), on augmente significativement les chances de survie.
Comment fonctionne un défibrillateur ?
Les électrodes que l’on place sur la victime permettent dans un premier temps à l’appareil d’effectuer une analyse de la situation cardiaque.
En fonction du résultat de ce test, le défibrillateur détermine la marche à suivre et l’indique au secouriste par un message vocal, des témoins lumineux et/ou un écran d’affichage. Par exemple, l’appareil peut indiquer de délivrer un choc (dont il calcule automatiquement les caractéristiques électriques) ou de commencer une réanimation cardio-pulmonaire.
L’analyse de l’activité cardiaque se poursuit à intervalles réguliers par l’intermédiaire des électrodes afin d’adapter les gestes à effectuer.
Y a-t-il un risque dans l’utilisation de l’appareil ?
Il n’existe pas de risque pour la victime car elle serait de toute façon condamnée si on n’effectuait aucun geste d’urgence. Le défibrillateur détermine automatiquement la nécessité du choc électrique et son intensité. Ainsi, il ne délivrera pas de choc s’il perçoit que le cœur a un fonctionnement qui ne justifie pas ce traitement.
L’humidité excessive (pluie, victime mouillée) ou un environnement métallique (victime sur un échafaudage...) peuvent conduire à des difficultés d’ordre électrique : d’une part, le test automatique de l’activité cardiaque peut être faussé et, d’autre part, le choc peut être ressenti par les personnes se trouvant à proximité de la victime. C’est pourquoi le défibrillateur ne doit pas être utilisé tant que ces circonstances défavorables ne sont pas éliminées.
Les données médicales enregistrées par l’appareil (résultats du test, nature des chocs délivrés...) peuvent, sur certains modèles, être mises immédiatement à disposition des services de secours pour faciliter la prise en charge de la victime.
Faut-il être formé pour utiliser un défibrillateur ?
L’utilisation d’un défibrillateur ne permet pas à elle seule de réanimer une personne.
En réalité, l’appareil complète et facilite les gestes de réanimation cardio-pulmonaire que l’on apprend lors des formations de secourisme. L’utilisation du défibrillateur fait partie d’un enchaînement d’actions que l’on doit connaître, depuis la découverte de la victime jusqu’à sa prise en charge par les services de secours. Ces mesures peuvent paraître intuitives (par exemple, téléphoner au 15 en présence d’une personne faisant un malaise cardiaque), certaines sont rappelées par le défibrillateur automatisé (par exemple, ne pas toucher la victime pendant le test d’activité cardiaque), d’autres enfin nécessitent la maîtrise de certains gestes (par exemple, effectuer un massage cardiaque). Il est donc préférable d’avoir préalablement acquis ces connaissances lors d’une formation adaptée.