16/11/2022

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C'est sous un beau soleil d'automne et en présence d'une petite centaine de personnes que s'est déroulée notre commémoration du 11 novembre. 

Le 11 novembre est la journée nationale de commémoration de l'anniversaire de la signature de l'armistice de 1918, de "commémoration de la Victoire et de la Paix", et d'hommage à tous les "Morts pour la France" des conflits anciens ou actuels.

Après avoir assisté à la commémoration à Labastide-Dénat, Olivier Oustric a débuté la célébration dénatoise avec un discours dans lequel il a rappelé quelques éléments marquants de la première guerre mondiale. Il a également remercié les membres des associations Histoire de nos pères et Mémoires de guerre 14-54, les enfants de l'école communale et les élus de Labastide-Dénat et Puygouzon pour leur participation.
Des écoliers ont pris le relais afin de lire le message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées et de Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire (voir ci-dessous).
Deux enfants ont déposé une gerbe de fleurs au pied du monument aux morts, puis la sonnerie aux morts a retenti dans les rues du village.
Olivier Oustric et Marie Estéveny ont ensuite fait l'appel des soldats dénatois "Morts pour la France", ainsi que des soldats français décédés durant l'année écoulée.
Cette belle cérémonie s'est clôturée par une Marseillaise, entonnée a cappella par l'ensemble des participants.
Ces derniers ont ensuite partagé un verre de l'amitié offert par la municipalité.

Voici le message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées et de Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire qui a été lu lors des cérémonies du 11 novembre 2022, journée nationale de commémoration de la Victoire et de la paix, d’hommage à tous les « Morts pour la France » : 

La nouvelle de la Victoire se répand à la volée dans tout le pays, de clocher en clocher. L’écho du clairon vient d’annoncer la fin d’un conflit qui a éprouvé le monde et décimé les Hommes. La fureur du canon s’est enfin tue, couverte par un immense éclat de joie. 11 novembre 1918, il est 11 heures : c’est l’Armistice. Pour des millions de soldats venus du monde entier, c’est la fin de quatre terribles années de combat. Le soulagement est immense.
La guerre est finie, mais pour les survivants commence un funeste décompte, celui d’un million quatre cent mille soldats français tombés au champ d’honneur, de quatre millions de nos militaires blessés ou mutilés, ces braves aux « gueules cassées » qui plongent la Nation entière dans l’effroi et l’émotion. Le traumatisme est mondial. En tout, ce sont près de 10 millions de soldats qui ont été tués, 3 millions de veuves et 6 millions d’orphelins. Les morts sont presque aussi nombreux parmi les civils.
Ceux qui sont revenus des combats racontent la puanteur des tranchées et le fracas des obus. Ils expliquent la peur avant les charges, le courage qu’il faut pour sortir des abris et donner l’assaut aux lignes ennemies sous la mitraille. Ils disent l’horreur du spectacle de leurs frères d’armes qui tombent à leurs côtés.
Souvenons-nous de leur bravoure et de leur sacrifice. Commémorons ces soldats dont les noms doivent rester gravés dans nos mémoires comme ils le sont sur nos monuments aux morts, dans les villes et les villages de France, dans l’Hexagone comme dans les Outre-mer. Souvenons-nous des soldats venus d’Afrique, du Pacifique, des Amériques et d’Asie, de ces soldats alliés venus verser leur sang pour la France, et défendre avec nous la liberté sur une terre qu’ils ne connaissaient pourtant pas.
Le sacrifice de nos Poilus nous oblige, il nous rappelle que la Paix a un prix, et que nous devons être désormais unis avec ceux qui étaient hier nos adversaires, car « ce n’est qu’avec le passé qu’on fait l’avenir », écrivait Anatole France.
Ce souvenir, ce sont les jeunes générations qui doivent désormais s’en emparer, pour venir raviver la flamme de la mémoire de ceux qui sont morts pour la France, pour notre liberté. C’est la reconnaissance que la Nation doit à ses combattants, à ceux qui sont tombés et à ceux qui ont survécus. Aux combattants d’hier et à ceux d’aujourd’hui, comme à leurs familles et ayants droit, la Nation doit continuer d’assurer réparation, reconnaissance et droit, comme l’a voulu le Président de la République.
Cette année nous honorons deux soldats morts pour la France au Mali : le maréchal des logis chef Adrien Quélin et le brigadier-chef Alexandre Martin. Honorons leur sacrifice et celui de tous les soldats qui ont versé leur sang pour la France. Le monde était convaincu en 1918 que la Première guerre mondiale devait être la « Der des der », la dernière des dernières. Nous savons ce qu’il advint de cet espoir et aujourd’hui, en ce 11 novembre 2022, alors que la guerre est de retour sur notre continent, n’oublions pas le combat des Poilus pour la Paix et le sacrifice de nos soldats morts pour la France.
Vive la République !
Vive la France !

Soldats morts pour la France au Mali :
- Adrien Quélin, maréchal des logis chef du 4e régiment de chasseurs, décédé le 12 octobre 2021
- Alexandre Martin, brigadier-chef du 54e régiment d'artillerie, decédé le 22 janvier 2022

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